En Assemblée générale le week-end écoulé à l’école Martine Oulabou, le Syndicat de l’éducation nationale (SENA) et la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation nationale (CONASYSED) ont réaffirmé leur revendication pour la levé du gel des concours de l’Ecole nationale des instituteurs (ENI) et de l’Ecole normale supérieur (ENS).
La revendication des deux syndicats intervient plusieurs années après que le gouvernement, sous la pression de la crise sectorielle du pétrole de 2014 et des réformes impulsées par le Fonds monétaire international (FMI) avait décidé de geler pour trois ans, les concours de ces établissements. Nous étions en 2018.
Trois ans après, alors que cette réforme a atteint sa maturité, les concours de ces établissements sont toujours fermés aux étudiants. Dans leur cahier de charge, en plus de revendiquer la régularisation des situations administratives des enseignants, la levée du gel des concours d’entrée au sein de ces deux structures est aussi une préoccupation pour les grévistes.
Ces deux écoles jouent un rôle fondamental dans la formation des enseignants devant servir dans les primaires, lycées et grandes écoles du pays. Avec la carence d’enseignants qui se pose dans de nombreux établissements et les départs à la retraite dans ce domaine, la revendication des enseignants grévistes à le mérite de s’attaquer à une question en lien avec l’avenir de l’éducation au Gabon.
Michael Moukouangui Moukala
