L’Institut Léon Mba a organisé le 6 septembre à Libreville, sa «journée de promotion de lutte contre le réchauffement climatique». Un événement organisé avec l’implication de la Chine et l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos).
Cette rencontre avait pour objectif de sensibiliser les élèves aux questions de protection de l’environnement et des écosystèmes. Une activité qui fait écho à la semaine africaine du climat qui vise à inculquer aux jeunes, les notions sur la préservation de la biodiversité.
L’événement a été organisé sous la forme d’une émission réalisée en présence des apprenants de cet établissement, du corps professoral et administratif qui se sont d’ailleurs réjoui de l’entrée de la lutte contre le réchauffement climatique et de l’étude des objectifs de développement durable (ODD) dans les programmes scolaires pour cette année. Le Directeur Général de l’établissement n’a pas manqué de saluer les efforts du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, dans la recherche des solutions et son leadership dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Selon Wany Nkoghé Mba, promoteur de l’association les amis de Wawa pour la préservation des forêts du bassin du Congo, il est important de s’allier avec la Chine dans ce contexte qui demeure un atout pour notre pays. Il a illustré ses propos en parlant du plan d’action 2022-2024 du Forum sur la coopération sino-africaine de Dakar. Le DG de l’Institut Léon Mba rappelle d’ailleurs qu’au terme de ce sommet, les parties prenantes avaient soutenu «le projet collégien Science cube star» et devront établir «une alliance spéciale de la jeunesse Chine-Afrique».
Dans le même élan, le directeur général adjoint de l’Agéos, Aboubakar Mambimba Ndjoungui, a présenté les missions de cette structure à caractère scientifique, technologique et environnemental. Une entité contribuant à la collecte, l’analyse et la mise à disposition des données issues de l’observation spatiale du territoire national pour la gestion durable de l’environnement, des ressources naturelles, de l’occupation des sols et de l’aménagement du territoire.
La sensibilisation était donc de mise afin de mieux édifier les jeunes sur les questions climatiques, en l’occurrence sur la situation du Gabon concernant port-gentil et Akanda qui pourrait être engloutie par les eaux si rien n’est fait. D’où la nécessité d’organiser ces échanges avec les jeunes dans le but de les encourager à embrasser les métiers bleus et verts.
