En séjour à Libreville dans le cadre du 35e Congrès de la Conférence internationale des Barreaux (CIB) et reçu en audience hier, mercredi 1er décembre par le président de la République, Ali Bongo, la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a magnifié l’engagement du Gabon pour l’égalité de genres.
La Secrétaire générale de l’OIF a notamment, durant cette audience, été admirative des réformes menées par le Gabon pour établir un parfait équilibre entre l’homme et la femme au sein de la société gabonaise. Elle a d’ailleurs présenté le pays d’Ali Bongo Ondimba comme un « porte étendard » sur cette question, dont l’engagement traduit la volonté de l’OIF.
C’est dire que les nouvelles lois, adoptées en septembre dernier, brisant la distance entre les hommes et les femmes, que ce soit au niveau professionnel, domestique ou plus globalement dans la société sont positivement appréciées dans les instances internationales.
Cela va de soi, puisque depuis 20 ans, la question fait écho au sein de l’organisation avec le même objectif de réduire les inégalités de genre dans les différents domaines d’intervention au sein de l’espace francophone.
En effet, l’OIF œuvre ainsi à préserver les acquis et éliminer les défis persistants de la mise en œuvre des engagements nationaux et internationaux sur cette question. Son objectif, protéger les femmes et les rendre plus autonomes.
En un lapse de temps, le Gabon a fort bien réussi le pari de surmonter les obstacles qui barrent la route à l’égalité de genre. Selon Ali Bongo Ondimba, le Gabon est une référence dans l’espace francophone lorsqu’on évoque le combat pour l’égalité homme-femme.
Michaël Moukouangui Moukala
