Alors que le gouvernement Gabonais est en pleine campagne de vulgarisation du programme Gabon égalité, le traitement infligé aux panthères dames rassemblées pour discuter des matchs comptant pour les éliminatoires de la Coupe D’Afrique des Nations (CAN) 2022 laisse à désirer.
Dans exactement deux jours, l’équipe nationale féminine de football gabonaise va croiser le fer avec le Togo pour le match retour de cette campagne. Rentrée du Togo quelques jours plutôt, elles sont actuellement « logées dans les dortoirs inconfortables de Bikelé, dans la périphérie de Libreville (elles étaient déjà logées dans un hôtel de fortune à Lomé); » rapporte le journaliste sportif Freddhy Koula sur sa page Facebook.
Leurs adversaires qui ont rejoint Libreville ce 20 février, logent dans un des hôtels les plus luxueux du pays en plus d’avoir un bus VIP pour leur déplacement, contre un bus de type coaster pour notre sélection féminine.
Cette disparité est d’autant plus flagrante qu’en Janvier lors de la CAN au Cameroun, malgré les problèmes de trésorerie, l’équipe masculine avait été mise dans des conditions optimales. Au terme de cette compétition les joueurs ont bénéficié de leurs primes de match à hauteur de 3 millions de Fcfa par match, tandis que les dames ne percevront même pas un demi-million par match joué.
Comment comprendre que des comportements aussi peu orthodoxes soient tolérer lorsqu’on sait que le Gabon est un exemple en matière de promotion des droits de femme ? L’instance faitière du football national et le ministère des sports ne sont-ils donc pas au courant de la volonté des plus hautes autorités de réduire ces inégalités ?
