EN SOUTIEN À LEUR COLLÈGUE ACCUSÉ DE VIOL, LES INTERNES DU GABON ENTRENT EN GRÈVE

Ce sont nos confrères de Gabon Media Time qui nous apprennent cette histoire rocambolesque. Selon GMT, c’est en réponse au placement en détention préventive d’un étudiant en médecine, interne au service de gynécologique du CHU d’Owendo, que les internes du Gabon, ont décidé d’une suspension de toutes leurs activités. Une situation qui pourrait mettre en danger la vie de plusieurs dizaines de compatriotes.

L’objectif de cette « journée morte sur l’ensemble du territoire » selon ces futurs professionnels de la santé est de se faire « entendre » par l’administration publique. Toujours selon notre confrère, les internes en médecine annoncent un  « marathon administratif auprès des autorités de l’université puis des responsables des structures hospitalières »,  il souhaite par ce procédé « mettre à nu certaines questions liées au traitement des internes dans les différentes structures hospitalières » 

À la lecture de ce communiqué, on constate que les internes en médecine du Gabon ne condamnent ni le viol, ni les violences faites aux femmes. Eux qui sont pourtant en première ligne de la prise en charges de ce type de victimes.Par ailleurs, les faits qui résultent de l’accusation de viol pour laquelle un des leurs croupie en détention préventive n’ont pas été abordés par les Hommes en blouses blanches.

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