Vulgairement appelée « règles douloureuses » l’endométriose touche 10% des femmes en âge de procréer au Gabon. En France, la Haute Autorité de santé (HAS) propose l’accès à un test salivaire pour repérer des biomarqueurs de l’endométriose.
Elle provoque des douleurs chroniques et peut nuire à la fertilité, mais cette maladie reste difficile à repérer. Le diagnostic prend en moyenne sept ans, d’où l’intérêt de ce test salivaire, qui permet de gagner du temps.
Baptisé « Endotest », et développé par une biotech lyonnaise, un test salivaire permet de repérer des biomarqueurs, contenus dans la salive. En combinant à un séquençage à haut débit et l’utilisation d’une intelligence artificielle en laboratoire spécialisé, on obtient un diagnostic fiable à 95% en quelques jours. Jusqu’ici les autorités médicales étaient restées prudentes sur ce test, mais au vu des derniers résultats d’une étude portant sur un millier de femmes, la Haute Autorité de santé, le juge prometteur. Attention, il ne s’adresse pas à toutes les femmes, seulement à celles chez qui les examens cliniques ou l’imagerie médicale (donc échographie ou IRM) ne permettent pas d’expliquer les douleurs persistantes. L’idée est d’utiliser ce test avant l’étape de la cœlioscopie, un examen invasif comportant des risques.
Mal diagnostiqué par des médecins incompétents, l’endométriose est régulièrement présenté une douleur passagère qu’il faut « supporter ». Vivement que cette avancée arrive au Gabon pour soulager le plus grand nombre