ENVIRONNEMENT : AU GABON, DES ÉTUDES POUR REDUIRE LES EMISSIONS DUES A LA DEFORESTATION

Le phénomène de la déforestation compromet à travers la planète, les politiques d’atténuation des effets des changements climatiques. Pour limiter l’impact de ce phénomène au niveau national, l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) a procédé à la validation, en fin de semaine dernière, des rapports des études réalisées dans le cadre du projet de préparation à la réduction des émissions dues à la déforestation.

Le Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) est un projet porté par l’ANPN et soutenu par la Banque mondiale. Les 29 et 30 décembre dernier à Nkok, il a réuni autour d’un atelier, l’ensemble des acteurs concernés par la question de l’environnement au Gabon dont les ministères des Eaux et Forêts, de l’Economie, des Travaux Publics, des Transports et celui de l’Industrie.

La rencontre avait pour objectif de valider les rapports d’études réalisées par des consultants dans le cadre du projet suscité. Les échanges ont porté sur la présentation des études cibles, notamment l’élaboration de la stratégie de certification des concessions forestières engagées dans le programme de réduction des émissions avec le label Gabon vert, l’élaboration de la stratégie nationale de réduction des émissions de carbone du secteur forestier, l’évaluation du potentiel des programmes de reboisement comme moyen de réduction des émissions du secteur forestier et l’évaluation environnementale, sociale et stratégique et mise au point des instruments de sauvegarde.

Pour les parties prenantes, la mise en application de ces études dépendent de nombreux paramètres dont, une meilleur connaissance et estimation des niveaux des émissions, la sensibilisation des acteurs de la chaîne forestière, la connaissance de la capacité de séquestration des forêts locales, et, pour être circonscrit, l’arrimage du mécanisme national avec les normes internationales et leur homologation en normes nationales tout en inscrivant la politique de reboisement à la loi de finances.

A travers la planète, la déforestation et la dégradation de la forêt contribuent à hauteur de 20% aux émissions de gaz à effet de serre. Si le phénomène n’est pas conséquent au Gabon, un pays couvert à près de 90% de forêt, pour les parties prenantes aux ateliers de Nkok, il est important de formaliser l’aboutissement de la définition de la forêt comme support essentiel des outils de durabilité forestière au niveau national.

Pour les parties prenantes c’est essentiel. Tout comme cela l’est également pour les partenaires du Gabon dans le difficile combat contre les changements climatiques, dont le programme CAFI qui soutient financièrement le Gabon pour ses efforts de lutte contre la déforestation et les émissions de gaz à effet de serre.

SL

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