Alors que le pays a célébré le 2 février dernier, la journée internationale des zones humides, les chiffres officiels, diffusés par le ministère des Eaux et Forêts font état de ce que le Gabon compte plus de 3000 zones humides.
Méconnu au Gabon selon le Docteur Nicaise Rabenkogo, le Gabon abonde des zones humides, ces filtres naturels. Le pays en compte plus de 3000 selon les statistiques du ministère des Eaux et Forêts. Ce chiffre comprend les rivières connues et leurs zones inondables, des mangroves, des marécages, des lacs, et des lagunes.
En effet, a expliqué le directeur général des écosystèmes aquatiques, Jean Hervé Mve Beh, « les zones humides sont indispensables au bien-être des gabonais compte tenu des avantages et services qu’elles apportent, notamment leurs contributions à notre alimentation par le biais de poissons et autres produits forestiers non ligneux (PFNL), d’où l’importance de les préserver ».
Les zones humides sont en effet indispensables au bien-être des populations, grâce aux avantages et services qu’elles apportent. Le pays compte neuf sites classés Ramsar d’importance internationale, soit 2,8 millions d’hectares représentant une large variété d’écosystèmes aquatiques et humides. Il s’agit des sites de Pongara, Akanda, Wonga-Wongué, Setté Cama, Petit Loango, Monts Birougou, Chutes du fleuve Ivindo, Bas-Ogooué et Chutes du Mboungou Badouma et Doumé.
C’est en 1987 que le Gabon a adhéré à la convention de Ramsar sur les Zones Humides d’Importance Internationale, en mettant en œuvre une politique de gestion durable des écosystèmes humides.
