Arrêtées à l’horizon 2022, les ambitions du Gabon de certifier l’ensemble de ses concessions forestières ont été rallongées de trois ans pour l’horizon 2025. Outre le FSC, PEFC va également jouer un rôle déterminant dans ce processus de certification forestière.
Entrée en vigueur en mars 2021, le Gabon va attendre encore quelques années avant de concrétiser ses ambitions de certification forestière. Le projet chapeauté par le ministère des Eaux et Forêts en partenariat avec le FSC conformément à la vision du président de la République, Ali Bongo Ondimba a cependant été réaménagé.
En lieu et place de 2022, l’échéancier 2025 a été arrêté comme année d’aboutissement du processus de certifications des concessions forestières nationales. Dans le même temps, l’Etat a ouvert ce processus a un autre partenaire : le PEFC qui, avec le FSC, vont conduire ce processus.
Ce réaménagement du calendrier a pour objectif d’amener le Gabon à rationaliser l’écosystème de l’amont forestier pour promouvoir la gestion durable et mettre en place un ensemble de mesures en faveur de la certification et de l’éradication des pratiques illégales.
C’est à ce titre qu’une opération coup de point dans les 9 provinces et le retrait des permis aux opérateurs dans l’illégalité et réattribution aux opérateurs inscrits dans la certification seront menés.
Si l’Etat s’attend à un rendement mitigé du processus de certification de ses concessions forestières, le projet à le mérite de promouvoir le développement d’une économie tournée vers la durabilité.
SL