POLITIQUE SEMENCIÈRE : DU NEUF DANS L’AGRICULTURE

Le secteur semencier est comme le soubassement pour une maison. Avec la nouvelle politique semencière, l’agriculture gabonaise dispose dorénavant de bases plus solides. Les semences seront de qualité, à haut rendement, et sans maladie. Leur commercialisation sera normée.

« Le président de la République a décidé de porter la question de la politique semencière à bras-le-corps en s’engageant personnellement à faire en sorte que ce texte passe », souligne le ministre de l’Agriculture Biendi Maganga Moussavou.

Cette politique semencière intensifie la collaboration entre le ministère de la recherche et le ministère de l’Agriculture. Les chercheurs vont développer le matériel végétal pour qu’il soit optimal et le ministère de l’Agriculture va homologuer ce matériel et se charger de la diffusion de ce matériel au niveau des utilisateurs.

Les précédents programmes lancés ont notamment connu des déboires, parce qu’ils n’ont pas disposé sur le marché d’un système de semences qui pouvait permettre  d’avoir un meilleur rendement possible, d’avoir du matériel végétal sain et qui résiste mieux aux maladies.

Cette loi sur la politique semencière au Gabon, intervient à moment où  le Gabon relance le programme graine. « Cette politique semencière va nous permettre d’éviter les écueils que nous avons eus lors de la phase initiale du programme graine ». Cette politique semencière vient renforcer le programme Wave, mis en place pour  lutter contre maladies virales du manioc principalement.

Les chercheurs vont être mieux accompagnés dans la structuration de leur laboratoire,  les semences qui viennent de partout et les semences locales vont être réglementées en semences de souche, en pré-base, en base, et en semences certifiées.

« Le Gabon est dans une meilleure position qu’auparavant pour concrétiser la vision du président de la République qui est de faire de l’agriculture l’un des poumons de notre économie », conclut le ministre.

Pamphil EBO

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