COP26 : ALI BONGO MET LA PRESSION SUR LES PAYS DÉVELOPPÉS

Si la COP26 est celle de la dernière chance avant la prochaine, le Président Gabonais a tenu à rappeler le rôle important des écosystèmes du Bassin du Congo dans l’absorption des émissions de carbone majoritairement produite par les pays du nord. Le Président Gabonais a rappelé aux pays développés leurs responsabilités à soutenir les efforts des pays en développement, notamment le Gabon qui joue un rôle énorme en tant que poumon vert. 

Prenant la parole après son homologue français, Ali Bongo Ondimba a déclaré que  «  50 ans après Stockholm, 30 ans après Rio, la COP26 doit marquer le début d’une nouvelle ère d’intégrité climatique. Nos efforts actuels sont insuffisants » avant de préciser que le Gabon faisait déjà sa part avec l’adoption des « lois innovantes sur les changements climatiques. »

Lors de son intervention à La Tribune de la COP26 le Président Gabonais a plaidé pour l’établissement d’un Plan Marshall Climatique en faveur des poumons verts de la planète.  Il a par ailleurs invité «  les 20 nations qui représentent 80 % des émissions mondiales » à soumettre de nouvelles NDC conformes aux objectifs de limitation du réchauffement climatique à 1.5 degrés Celsius.

Alors que l’Accord de Paris ouvrait la voie à une compensation équitable, force est de constater que les pays riches freinent des quatre fers pour s’acquitter de leurs responsabilités. C’était l’occasion pour Ali Bongo de rappeler aux « négociateurs de faire preuve de souplesse et à finaliser le règlement de l’Accord de Paris ».

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