LES CÔTES D’AFRIQUE CENTRALE S’EFFRITENT

Initié par le bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation et la culture (Unesco) de Libreville et la Commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco, avec le soutien du gouvernement du Royaume de la Suède, l’atelier technique sur la vulnérabilité côtière en Afrique Centrale, s’est achevé le 7 novembre 2019.

L’Afrique centrale s’inquiète de plus en plus des conséquences de l’érosion côtière qui s’accélère dans plusieurs secteurs de la sous-région. Identifier les défis de chaque pays et trouver une initiative conjointe en vue de relever les différents défis qui se présentent face à l’érosion côtière laquelle menace la planète. C’était la mission assignée aux experts de la problématique réunis à Libreville.

Des experts issus de l’Angola, du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la RD Congo et de Sao Tomé et Principe, tous impliqués notamment dans la gestion des zones côtières, des érosions côtières et des impacts cumulatifs dans un contexte transfrontalier. François Edgard Fort, chercheur au Centre national de recherches scientifiques et technologiques explique l’intérêt de cette rencontre. « Il s’agissait de rédiger et d’élaborer un programme cadre qui pourrait servir pour l’Afrique centrale en ce qui concerne la vulnérabilité des zones côtières de notre région ».

Les échanges ont notamment porté sur le renforcement des capacités institutionnelles des Etats membres, la vulnérabilité côtière et les risques inhérents aux zones côtières et aux milieux marins. « Une étude de terrain, à La Sablière, au nord de Libreville a permis d’observer sur place la dynamique de l’érosion côtière et les impacts de la spéculation foncière et de l’exploitation des carrières de sable », explique le bureau Unesco de Libreville.


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