Au risque de surprendre plus d’un, le gouvernement pourrait dans les prochains jours libéraliser du prix des carburants à la pompe seul restera bénéficiaire des subventions de l’Etat, le gaz butane et le pétrole lampant.
De la liste des produits concernés par cette libéralisation il est à citer principalement, le gasoil et l’essence. Selon Le ministre en Charge des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue , décidé à attirer des investisseurs , cette décision est une forte recommandation des bailleurs de fonds dont , le Fond Monétaire Internationale et la Banque Mondiale. En leur qualité de partenaires dans le plan de relance économique , « le trend à la baisse du baril du pétrole aujourd’hui qui est de 60 à 70 dollars USD , ainsi que la baisse continue de la production nationale qui est passée de 240 000 barils en 2014 à moins de 200 000 en 2019 , est la conséquence de toutes les mesures que nous prenons aujourd’hui »dixit le ministre du Pétrole.
Pour être plus clair ce dernier ajoute : « il convient de rappeler que pendant la période où les prix à la pompe étaient à la hausse, l’Etat s’était attelé à contenir les variations brutales des cours pour maintenir la paix sociale. Aujourd’hui, l’Etat à moins de marge de manœuvre pour subventionner les liquides blancs, exceptés le gaz butane et le pétrole lampant, qui sont des produits sociaux de base. En stoppant ces subventions, nous voulons dégager un surplus de recettes pour le financement des actions régaliennes du gouvernement entres autres, les infrastructures routières, la gratuité de l’accouchement et le paiement de la masse salariale. »
Et pour calmer les craintes d’un éventuel impact sur la poche du gabonais lambda , Pascal Houangni Ambourouet se veut rassurant en rappelant le rôle et les attributions de la commission nationale des prix des produits pétroliers .
Rhona Charline M’WENKONDET