Le Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale a organisé une rencontre virtuelle, ce 22 septembre 2020, en partenariat avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), à l’occasion de la célébration en différé de la journée internationale de la paix. Objectif, appuyer la région à surmonter les conséquences de la pandémie du coronavirus sur la sécurité des populations des 11 pays membres.
D’après le Directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, Salah Khaled « le défi majeur auquel sont confrontés les acteurs politiques en Afrique centrale est de faire taire les armes. »
Entre crises, attaques terroristes et djihadistes, l’Afrique est en proie à plusieurs formes de violences. Boko Haram au Nigeria et au nord du Cameroun, les attaques au Sahel, la crise en Centrafrique ou plus récemment l’attaque pirate au large des côtes de Libreville, illustrent l’urgente nécessité de repenser les mécanismes sécuritaires en Afrique, afin de venir à bout de toutes ces menaces que subit le continent.
Pour son mot de circonstance, le Général Marcel Yves MAPANGOU MOUSSADJI, Coordonnateur du Programme Frontière de la CEEAC a mis l’accent sur la paix par la coopération transfrontalière pour la mise en œuvre de la Convention de Niamey en Afrique centrale. Il définit la coopération frontalière comme étant « tout acte ou toutes politiques visant à promouvoir et à renforcer les relations de bon voisinage entre communautés frontalières. »
Freddy MOUSSOUNDA