Les réformes intensives engagées en 2018, par le gouvernement en vue de réduire la masse salariale de la Fonction publique ont été couronnées de succès. Le nombre d’agents publics est passé exactement à 99 636, faisait renflouer dans les caisses de l’État, 8 milliards de francs CFA chaque année.
Face à la masse salariale exorbitante, le président de la République a instruit le gouvernement d’engager des réformes efficaces en vue d’inverser la tendance. La mayonnaise a pris en moins d’un an.
Des cabinets ministériels pléthoriques aux largesses financières presque choquantes accordées aux uns et autres au regard de la crise qui bat son plein parmi les populations, le gouvernement a trouvé la bonne recette. Pour la première fois depuis de très nombreuses années, le »nombre d’agents de la Fonction publique est passé sous la barre des 100 000″, a déclaré le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans son discours à la Nation, le 16 août 2019. Les bénéfices de ces économies, obtenus en moins d’un an, doivent d’abord profiter à »nos compatriotes (qui) participent à ces efforts et ils doivent naturellement en récolter les fruits », a indiqué le numéro un gabonais.
Invité à commenter le discours du Chef de l’État, notamment la chute du nombre d’agents publics, le ministre des Transports, Justin Ndoundangoye, a précisé que le président de la République a fait en sorte que »nous connaissions un niveau de fonctionnaires en deçà de 100 000, donc 99 636 agents publics. Un gain de 8 milliards de FCFA par an ».
Pour Justin Ndoundangoye, ce bonus »de 8 milliards de FCFA par an peut être exporté, réutilisé pour d’autres domaines tels que la santé, les routes, l’eau, l’énergie ».
Pamphil EBO
