Mercredi dernier, Pierre Alain Mounguengui (PAM) donnait une conférence de presse à la maison Alexandre Sambat, siège de la Fédération Gabonaise de Football. Une conférence de presse qui lui a permis, comme jamais, de régler ses comptes avec ses « détracteurs ».
Au cours de celles-ci, et devant une vingtaine de journalistes, le patron du football gabonais, qui a passé plus de 3 mois à la prison centrale de Libreville pour « complicité » indirecte dans le scandale de pedophilie révélé en 2021 par Romain Molina, a déclaré que ses « détracteurs ont crée un scandale artificiel qui avait pour pour but de déstabiliser Mounguengui».
Autrement dit, la pedophilie n’existe pas au Gabon. Selon PAM, « le scandale aurait été monté de toutes pièces par les autorités gabonaises pour empêcher que Mounguengui puisse se maintenir à la tête de la FEGAFOOT ».
Malgré les nombreuses interpellations et l’ouverture d’une enquête par le procureur de la république, le garant du football gabonais est toujours convaincu que tout était uniquement contre lui, et rien d’autre.