La transition opérée par le secteur forestier local ces dernières années séduit de plus en plus. Sensible à celle-ci, Robert Masumbuko, représentant-résident de la Banque africaine de développement (BAD) vante le développement du secteur.
C’est sur son compte Twitter que le Représentant-résident de la BAD a exprimé son émerveillement face à la résilience du secteur. Selon son tweet, le secteur forestier local devrait créer plus de 50 000 nouveaux emplois à moyen terme.
Si ces projections convergent avec les perspectives de développement du secteur du ministère des Eaux et Forêts dirigé par le Prof. Lee White, Robert Masumbuko fait également remarquer que cette branche de l’économie gabonaise subit une transformation caractérisée par un « rendement sain », des « récoltes durables » et une « transformation 100% locale ».
Cette appréciation montre que les efforts entrepris par le Gabon depuis 2010 par la transformation locale de son bois et l’exploitation durable de sa forêt son payants. A ces efforts, il faut ajouter le rôle stratégique joué par le Gabon dans la lutte contre les grands maux qui accablent l’environnement.
Le pays est en effet une référence internationale dont la mobilisation pour la cause environnementale n’est plus à prouver. S’il a déjà été récompensé pour son empreinte écologique jugé responsable, le Gabon, bien que voulant développer son économie, ne perd pas de vue que la question de la préservation de la biodiversité est tout aussi importante.
Séraphin Lame
