Formation: Campus des métiers veut promouvoir la valorisation des acquis.

 Elles  ont été nombreuses les personnes ayant effectuées jeudi après- midi le déplacement pour l’amphithéâtre Nguemby Mbina de l’Université Omar Bongo venues, s’enquérir de la stratégie de développement des compétences proposée par l’organisation «  Campus des métiers ».

 Entre deux examens en effet, les étudiants régulièrement inscrits à la faculté des lettres de l’Université Omar Bongo, ont laissé place à la conférence- débat autour de la question du développement des compétences professionnelles proposée par les responsables de » Campus des métiers »

 En effet, Charline EFFAH, plus connue au Gabon comme écrivaine s’est présenté auprès de jeunes entrepreneurs, étudiants ou personnes en quête d’une nouvelle orientation professionnelle, sous la casquette de Directrice en charge des opérations de cette jeune structure franco-gabonaise.

 Accompagnée dans sa mission par son associé François Rocher, directeur en charge du développement, ces derniers ont tenu dans un premier temps faire un état des lieux des besoins en formation et accompagnement des différentes catégories socio professionnelles présentes. Ce, avant de présenter les diverses opportunités en formation continue et de renforcement des compétences à travers une large gamme d’offres. 

«  L’idée n’est pas de calquée sur ce qui fonctionne ailleurs pour l’adapter au Gabon mais plutôt de se baser sur les besoins réels de nos interlocuteurs pour concevoir un axe de croissance  tant sur le plan humain, économique que professionnelle » a indiqué Charline Effa

 Combattre les paradigmes qui ont la vie dure et semble étreindre la mentalité et le sens de l’action chez les jeunes, frappés  pour la plupart, par la précarité des emplois, le manque de financement pour le lancement de projet ou chez les moins jeunes, la perte d’un emploi. 

L’heure est, selon Hans Teddy Tchikaya  , jeune entrepreneur , passionné des métiers verts,  à la sensibilisation des pouvoirs  publics en plus des efforts d’accompagnement  pour promouvoir  la libéralisation des marchés à l’endroit des petits entrepreneurs.

 En fin de cycle à l’école Polytechnique de Masuku, Hans Mapaga Mapaga  comptait parmi  les invités à la conférence et pour lui, «  le fait de participer m’a permis d’avoir une autre idée de l’entreprenariat, et voir des jeunes gabonais à la tête d’entreprise ma galvanise dans l’idée que moi aussi je peux me lancer dans cette option professionnelle » 

Après Libreville, Port-Gentil est la seconde province du Gabon visé par la jeune structure dès le mois de  novembre.

Rhona Charline M’WENKONDET

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