FRANCEVILLE : LES AGRESSEURS DU 2e ADJOINT AU MAIRE AU TRIBUNAL CE 03 MARS

Placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Yéné le 24 février dernier par le parquet de Franceville, les agresseurs du 2e adjoint au maire Jules-Ferry Ndounou-Ngouandjila seront entendus par le Tribunal correctionnel ce 03 mars 2021. Ils vont comparaître pour ‘’atteinte et manque de respect à l’autorité ‘’.

Le propriétaire du magasin HB situé au rond point de Potos à Franceville, Fadi Baker Hicham, gabonais d’origine libanaise et ses 04 collaborateurs vont comparaître ce jour devant la justice suite à l’affaire de  l’agression du 2e adjoint au maire de cette province. En effet, les faits se sont déroulés le 24 février dernier dans la capitale provinciale du Haut-Ogooué. L’autorité du maire Jules-Ferry Ndounou-Ngouandjila aurait été bafouée dans l’altercation qui l’opposait aux ressortissants Libanais. Le maire aurait subi des violences physiques et verbales de la part de ses agresseurs alors qu’il tentait une médiation pacifique entre  les vendeuses et ces derniers.

Ce procès est cependant très attendu dans la ville de Franceville afin que la lumière soit faite dans cette affaire. Par ailleurs, de nombreuses langues se délient depuis lors pour dénoncer le caractère « insolent » du propriétaire du magasin. « Il faut reconnaître que dans ce magasin-là à plusieurs reprises, des compatriotes ont été attaqués. Des fois ce sont des contrôleurs des prix, des impôts ou les agents du Commerce. Chaque fois que les agents y accèdent, ils se font agresser. De même, quand un client constate que le carton de poule vendu est fatigué et quand il vient le réclamer, c’est à peine s’il ne le reçoit pas en plein visage », des propos du maire agressé recueilli par la quotidien l’Union.

Selon lui, il a été victime d’une agression le 24 février dernier de la part du propriétaire du magasin HB et de ses collaborateurs. « En tant que maire et chef du village, je n’ai pas réagi, parce que je savais que si on déclenchait une bagarre dans ce magasin, tous les badauds et toutes les populations qui étaient dehors  en auraient profité pour casser et piller. Je me suis maîtrisé jusqu’à ma sortie avec ceux qui sont venus m’arrêter », a-t-il conclu.

Raïssa Moubecka

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