Les autorités renforcent la sécurité en vue des élections présidentielles du 26 août 2023, en mettant en garde contre les rassemblements non autorisés qui pourraient perturber l’ordre public. Les Forces de police nationale (FPN) ont averti que de tels attroupements pourraient entraîner jusqu’à 5 ans de prison ferme pour les contrevenants. Cette mesure prend une importance particulière dans le contexte actuel, marqué par les élections municipales, législatives et présidentielle qui se déroulent simultanément, accentuant les préoccupations liées à la stabilité et à la sécurité du pays.
De plus, les FPN ont signalé que les peines pourraient être encore plus sévères en cas d’incendie ou de pillages, avec des peines pouvant atteindre jusqu’à 20 ans de prison. Cette annonce vise à dissuader toute tentative de perturber le processus électoral et à préserver un environnement pacifique et ordonné pendant cette période cruciale de la vie politique nationale.
Les élections couplées, combinant les élections municipales, législatives et présidentielle, suscitent un intérêt considérable et sont l’occasion pour le pays de démontrer sa maturité démocratique. Cependant, la nécessité de maintenir la sécurité et l’ordre public demeure une priorité pour les autorités, d’où la mise en place de ces mesures strictes pour prévenir tout trouble potentiel.
Les Forces de police invitent les populations à se tenir loin des attroupements ou autres manifestations visant à porter atteinte à l’ordre public. Face à ces dispositions, il est attendu que les citoyens respectent les lois en vigueur et fassent preuve de responsabilité lors de leurs activités politiques. Alors que la nation se prépare à exercer son droit de vote et à choisir ses dirigeants, l’appel à la préservation de la paix et de la stabilité résonne avec force, soulignant ainsi l’importance de l’engagement civique et du respect des règles établies pour assurer des élections libres et équitables.
Alice ZANG