Après avoir snobé le dialogue national d’Agondje en 2017, et les différentes mains tendues du Président de la République qui ont suivi, la société civile de l’opposition et les partis politiques issus de ce camp n’ont pas cessé d’appeler l’exécutif ces derniers jours à un dialogue inclusif.
Faisant taire les rumeurs sur la prétendue impréparation des services de l’État à l’approche des premières élections générales du pays, Ali Bongo Ondimba a affirmé par ailleurs avoir entendu les appels au dialogue des acteurs politiques de la majorité et de l’opposition dans le cadre d’une « élection au lendemain apaisé ».
« En tant que garant de la stabilité de notre pays, je peux vous assurer que cette rencontre aura lieu dans les meilleurs délais. » a déclaré le chef de l’État qui a par ailleurs averti qu’en matière d’action publique « 2023 ne doit pas être une année tronquée, escamotée. Elle doit une année pleinement utile. Et elle le sera. »
Un avertissement à peine voilé aux responsables publics qui se voient déjà en campagne électorale et auraient tendance à négliger les attentes des Gabonais.
