Le recours en annulation initié par une frange de l’opposition après l’élection de Michel Stéphane Bonda à la tête du centre gabonais des élections (CGE) a été rejeté par la cour constitutionnelle. Événement à la suite duquel le bureau du CGE a été installé ce 13 février par le ministre de L’intérieur, Lambert Noël Matha.
Il aura fallu 72h à Stéphane Bonda, ex ministre délégué aux eaux et forêts, pour officiellement prendre ses fonctions, après sa victoire lors de l’élection du président du centre gabonais des élections.
Le nouveau patron du CGE dirige désormais un collège composé de 7 membres à parité égale, majorité et opposition. Son équipe et lui devront s’appliquer à mettre en musique les différents processus électoraux, avec pour première mission semble-t-il, la mise en place d’un calendrier électoral.
Notons que cette prise de fonction intervient à l’heure même où les acteurs politiques gabonais entrent en concertation et devront dans les 10 prochains jours faire des propositions de textes qui par la suite seront érigés en loi, pour la bonne tenue des échéances électorales à venir.
Au cours de sa prise de fonction, il a reçu de son prédécesseur, Moïse Bibalou Koumba, une copie de la constitution, une copie de la loi électorale et une urne, qui sont « les principaux outils de travail du CGE » lui a notifié le président sortant.
Pour rappel, la mission du CGE est de superviser les élections, centraliser les résultats avant de les publier. Le bureau du CGE compte 7 membres. Un président élu, 2 vice-présidents (majorité/opposition), 2 questeurs et 2 rapporteurs majorité/ opposition.
