GABON : ATTAQUE CONTRE LE PIRATAGE DES ŒUVRES MUSICALES

Maximin Obame Ella, directeur général du Bureau gabonais du droit d’auteur et des droits voisins (Bugada), a reconnu qu’il est difficile de lutter contre la contrefaçon des œuvres musicales. Les artistes payent le lourd tribut de cette gangrène.

Il suffit d’un clic sur internet pour télécharger le dernier clip vidéo de Landry Ifouta ou de Nicole Amogho. Ou tout simplement, de se balader dans les méandres du marché noir de la Gare-routière pour s’acquérir le dernier tube du rappeur J-Rio. Une situation préjudiciable pour le Bugada. « Ce sujet est très important, en ce qu’il cause un lourd préjudice aux auteurs, ayant droit et à toute la filière. Les œuvres vendues à la criée sont issues de la piraterie. Vous avez-là des personnes qui, outillées de puissantes machines et organisées en réseaux, se livrent à cette contrefaçon dont les ramifications s’étendent même à l’échelle planétaire », déclare Maximin Obame Ella, dans une interview accordée au quotidien L’Union.

Pour remédier à cette gangrène qui fait le bonheur des consommateurs, et du mal aux artistes, Maximin Obame Ella, tente de sensibiliser les vendeurs. « Le Bugada n’est pas encore totalement outillé pour aller sur tous les fronts. Nous faisons du porte-à-porte en essayant de sensibiliser, à l’occasion, ces revendeurs. Je fais du lobbying nécessaire pour qu’ils comprennent que leur activité est illégale », a poursuivi le directeur général.


Maxime OWONO

Livraison
Urban FM