Cette problématique posée par les plus hautes autorités a été répercutée par le ministre des Transports, Léon Armel Bounda Balondzi, aux responsables de la Société d’exploitation du Transgabonais ce mardi 25 février 2020. La rencontre a débouché sur la mise en place d’un comité de pilotage.
Après avoir observé l’état actuel du chemin de fer, le gouvernement qui met une série de mesures pour soutenir la croissance économique craint que le Transgabonais en devienne un frein. « Nous avons mis en place un comité de pilotage qui sera chargé de nous produire dans l’urgence un plan d’action pour répondre rapidement à toutes les questions posées par les plus hautes autorités à savoir, est-ce qu’avec l’état actuel du rail nous pouvons soutenir la croissance économique ? Nous allons rapidement répondre à cette question », a déclaré Léon Armel Bounda Balondzi.
Le programme de remise à niveau allant de 2015 à 2022, a montré ses limites. Le nombre important de zones instables, 80 sur la ligne entre Owendo et Booué, reste inchangé.
Kleber De Souza Silva, directeur général adjoint de la division mines et métaux de la Setrag estime que sa société travaille pour le renouvellement de la voie ferrée et le renforcement des équipes de santé et de sécurité. « Et avec le ministre, on a mis en place ce comité de pilotage ensemble pour qu’on puisse discuter et prendre des décisions rapides».
L’ambition du gouvernement est de remettre la voie ferrée à neuf afin d’en faire l’un des maillons forts de la croissance économique.
Pamphil EBO
