Lors d’un point de presse surprenant tenu ce mercredi 15 février, l’ancien Vice-Président a fait exactement ce à quoi une partie de l’opinion publique s’attendait : un coup d’éclat.
Il a décidé de suspendre la participation du Parti social démocrate (PSD), dont il est le président, à la concertation politique qu’il confond dans ses propos avec une « négociation ».
Pour Pierre Claver Maganga Moussavou, ce retrait provient d’une écoute attentive qu’il aurait eu « du peuple gabonais » : « Si le président de la République veut vraiment engager des négociations, alors qu’il sache à qui s’adresser. Parce qu’on a beau être président du parti, on n’est pas écouté et suivi par le peuple gabonais. Si ça ne marche pas, c’est Maganga Moussavou qu’on va insulter dans les journaux. »
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Pierre Claver Maganga Moussavou, qui semble confondre les militants du PSD avec le peuple gabonais, affirme que ce retrait n’est pas de son seul fait. Ce propos quelque peu décousu ne cache pas le chaos qui règne dans les rangs de l’opposition depuis que certains responsables politiques ont décidé qu’il y avait une opposition factice et une opposition légitime.
Ce retrait ne change rien dans l’absolu, la liste des représentants de l’opposition devrait être déposée dans les prochaines semaines malgré les coups d’éclat prévus des proches de Paulette Missambo, qui s’apprêtent à priver leurs bases d’une voix à la concertation.
