GABON / COVID-19 : 1 AN DÉJÀ

12 mars 2020 – 12 mars 2021, un an jour pour jour que le Gabon livre une bataille acharnée contre la pandémie de la Covid-19. Depuis, cette maladie a complètement changé les habitudes de vie et de consommation des populations. Retour un an après, sur la stratégie de riposte et l’évolution du virus dans le pays.

Le premier malade gabonais était un jeune homme, la vingtaine révolue,  rentré par vol Air-France le 08 mars 2020, après un séjour à Bordeaux. Après l’apparition des premiers symptômes chez le malade et un prélèvement effectué,  puis analysé par le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF), le Gabon avait officiellement enregistré son cas zéro.

Dès la détection de ce premier cas, le gouvernement via le truchement du comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus (COPIL) a mis en place une stratégie. Celle-ci est basée sur le triptyque détecter- isoler- traiter. Si le CIRMF était au début la seule structure capable d’analyser les prélèvements,  le COPIL a par la suite travaillé à élargir la capacité de test COVID-19. Un an après, il est possible de réaliser des tests PCR dans les 9 provinces du Gabon. Avec l’ouverture le 29 mai 2020, du Laboratoire professeur Daniel Gahouma, le Gabon est devenu l’un des pays qui teste le plus sa population. 566 147 tests ont été réalisés au total dans le pays.

Si les mesures de riposte prises par le gouvernement pour venir à bout de ce virus n’ont pas toujours fait l’unanimité, elles auront tout de même prouvé leur efficacité. Avec 16 313 cas testés positifs depuis le 12 mars 2020, le Gabon a enregistré 93 décès à ce jour, pour 14 374 guérisons, contre 1 846 cas encore actifs. Le pays a amorcé depuis plus de 3 mois, sa seconde phase de contamination, après une première vague stabilisée avec un pic atteint à plus de 700 contaminations.

La lutte contre le virus continue 12 mois après. La vaccination apparaît désormais comme l’ultime étape pour le retour à une vie normale. Après des négociations, les premières doses de vaccins devront arriver dans les prochaines heures.

Freddy MOUSSOUNDA

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