GABON : IMBROGLIO AUTOUR DU CORPS D’UN NOUVEAU-NÉ, LA MATERNITE JEANNE EBORI VICTIME DE DIFFAMATION

Le Centre Hospitalier Universitaire Fondation Jeanne Ebori a été fortement ébranlé la semaine écoulée suite à un scandale dit de « séquestration de bébé ». Un fait qui a créé l’agitation sur les réseaux sociaux au Gabon, et dont aurait bien pu se passer la structure hospitalière. La maternité a été accusée d’avoir séquestré le corps d’un nouveau-né pour faute de paiement. Des accusations loin de la réalité. Retour sur les faits.

Joint par la rédaction de médias241, une source proche de la structure sanitaire explique que cette histoire n’est qu’une succession d’amalgames, repris par des internautes véreux. En effet, la jeune mère a donné naissance à un nouveau-né qui nécessitait une assistance médicale sous couveuse. Tout de suite après la naissance, le nourrisson a été placé sous couveuse. Il en est sorti beaucoup de temps après, puis est décédé.

Au moment de sortir de l’hôpital, une facture a été présentée aux parents comme il est d’usage, sans toutefois exiger de la solder séance tenante. Le jeune père n’ayant pas de moyen n’a pas daigné se diriger vers les services y relatifs pour prendre les renseignements concernant le moratoire de paiement. Il s’est tout de suite empressé de divulguer la facture sur les réseaux sociaux appelant à une chaîne de solidarité, laquelle a fait l’objet de récupération et interprétations diverses.

Les responsables de la structure hospitalière qui ont été surpris de découvrir la version des faits de la prétendue séquestration, sont tout de suite rentrés en contact avec la famille afin de pallier cette insuffisance de communication. S’excusant pour leur part de la procédure employée, la jeune famille a pu le week-end dernier rentrer en possession de la dépouille du bébé.

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