Même si l’Union nationale dont elle est la présidente a régulièrement boycotté les élections locales et les campagnes d’inscription sur la liste électorale, Paulette Missambo rêve d’un grand destin pour l’opposition gabonaise, un destin qui ne passe pas une participation massive aux futures élections générales.
Pour la présidente de l’Union nationale qui s’adressait à ses homologues de l’opposition et de la société civile, proche de l’opposition, il faut inverser la tendance et obtenir des adhérents des partis politiques de l’opposition qu’ils s’inscrivent massivement sur les listes électorales.
« Car c’est la condition nécessaire de l’alternance démocratique » a-t-elle déclaré sans craindre de soulever une polémique. Car si la condition de l’alternance n’a pas été réunie, de quelle « victoire » le camp Ping se vante-t-il depuis 2016 ?
« Nous devons sensibiliser tous nos compatriotes à leurs devoirs civiques. Où qu’ils se trouvent et qu’ils soient, nous devons les inviter à un engagement citoyen » a-t-elle conclu