Lors de sa récente visite en France pour un bilan médical, Jean Ping, le candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2016, est apparu sur les plateformes médiatiques françaises France24 et RFI. C’était l’occasion pour lui de reconnaître officiellement avoir entretenu un mensonge pendant sept ans.
Interrogé sur les prétendus bombardements de son quartier général le soir de la proclamation des élections, Jean Ping a admis avoir menti. Alors qu’il avait accusé formellement Jean-Yves Le Drian, l’ancien ministre français des Affaires étrangères, d’avoir planifié cette attaque.
Pris en flagrant délit de mensonge par les journalistes qui lui ont fait comprendre que le ministre français n’était pas à Libreville à la date indiquée, le leader de l’opposition fait un rétropédalage. « J’ai déjà réglé cette affaire. J’ai dit que si ce ministre n’était pas dans l’hélicoptère, je retire ce que j’ai dit et je présente mes excuses. » A-t-il indiqué d’un ton gêné.
Ces déclarations jettent un doute supplémentaire sur l’ensemble des allégations formulées par le candidat de la coalition pour la Nouvelle République de 2016. Convaincu d’une prétendue attaque et de massacres post-électoraux, Jean Ping et ses compagnons avaient saisi la Cour pénale internationale.
« La vérité finie toujours par éclater » nous enseigne un adage. Sept ans plus tard, Jean Ping s’est fait rattraper par ses allégations mensongères. Il est évident que cela n’était qu’une stratégie bien orchestrée par l’opposition gabonaise pour discréditer la victoire éclatante du candidat du PDG.