L’auditorium du bâtiment abritant le ministère des eaux et forêts a servi de cadre hier, jeudi 16 février, à une rencontre entre le gouvernement et le corps diplomatique accrédité au Gabon, en prélude à la tenue du One Planet Summit, à Libreville. Cette rencontre était l’occasion d’expliquer aux diplomates les enjeux de cet événement.
Les membres du gouvernement ont décliné à leurs interlocuteurs, la vision du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, et présenté les résultats attendu au sortir de cette grande messe.
« S’agissant de la problématique en lien avec l’environnement, puisque c’est l’objet de nos échanges de ce jour, il y va de la sauvegarde de notre planète, plus particulièrement de la préservation et de la gestion durable des écosystèmes forestiers, qu’il s’agisse des forêts du Bassin du Congo , du bassin amazonien ou du bassin d’Asie du Sud-Est. Avec la France et fort de leurs lien historique, les deux pays s’engagent à conjuguer leurs auras et leurs intérêts respectifs pour contribuer avec d’autres pays amis à la préservation des écosystèmes et à la sauvegarde de la biodiversité » a expliqué Yolande Nyonda ministre déléguée aux affaires étrangères.
Pour rappel, le but de l’organisation de cet événement est de promouvoir la solidarité entre les trois grands bassins forestiers mondiaux. En séquestrant des centaines de millions de tonnes de CO², ces bassins forestiers jouent un rôle critique dans la régulation du climat.
Le choix du Gabon n’est pas anodin. 88% du territoire est couvert par la forêt équatoriale. Le pays est en première ligne pour lutter contre le réchauffement climatique et protéger la biodiversité. De plus, il est un précurseur dans la protection de ses ressources naturelles.
