L’ancien Directeur de Cabinet d’Ali Bongo Ondimba pourrait ne pas en avoir fini avec la justice occidentale. C’est que nous apprend la Lettre du Continent numéro 803 du 26 juin 2019. Selon notre confrère confidentiel, le département de la justice américaine s’intéresse aux opérations financières de ISIS Investments, une société enregistrée dans un paradis fiscal et à la tête de laquelle on retrouverait certains dignitaires gabonais.
Dans le viseur des enquêteurs américains, une série d’investissements immobiliers sur le sol américain par ISIS Investments. Le point commun entre ISIS Investments et certains dignitaires gabonais est le tristement célèbre cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca au centre la fuite des panama papers.
L’article nous apprend par ailleurs que Maixent Accrombessi déjà cité dans les panama papers avait du quitter les Etats-Unis en urgence avec femme et enfants pour se réfugier à Londres. Alors qu’il disposait d’une luxueuse villa dans le très chic quartier de Kalorama, où se situe entre autre la résidence officielle de l’ambassadeur du Gabon aux USA.
Même si aucune enquête officielle n’a encore été ouverte par les autorités américaines, cette nouvelle citation de l’ancien directeur de cabinet du Président Ali Bongo Ondimba vient s’ajouter à la longue liste d’affaires judiciaires dont Maixent Accrombessi semble être la pièce maîtresse, et pose la question de l’audit de son passage à la présidence de la république gabonaise.
Profitant de sa position privilégiée, Maixent Accrombessi a engager la responsabilité du Gabon dans des transactions douteuses à son seul profit. Une attitude qui,si on en croit certaines sources du Palais Présidentiel est à l’origine de son éviction du poste de “Dircab”