Le ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climat, Guy Bertrand Mapangou, a rejeté ce vendredi 29 mars, le rapport de l’ONG britannique Environmental Investigation Agency (EIA), qui critique les politiques de gestion de la filière bois et de l’environnement au Gabon et au Congo, et mettant en accusation plusieurs personalités gabonaises dont l’ancien candidat Jean Ping.
L’enquête de l’ONG britannique Environmental Investigation Agency (EIA) sur le secteur de l’exploitation forestière au Congo et au Gabon, indique que le Groupe forestier chinois Dejia et ses sociétés affiliées, sont impliquées dans la récolte, le transport, la transformation et l’exportation du bois en violation des réglementations forestières et fiscales de ces deux pays, qui représentent environ 60% de la superficie totale allouée à l’exploitation forestière dans le Bassin du Congo.
Des malversations commises, selon ce même rapport, avec la couverture de personnalités administratives et politiques des deux pays en contrepartie de pots-de-vin.
Le gouvernement gabonais, s’interroge sur les véritables objectifs poursuivis par les auteurs de cette enquête à charge alors que la règle en la matière impose l’impartialité, qui suppose le respect des principes tels que la présomption d’innocence, le contradictoire a souligné Guy Bertrand Mapangou qui rappelle que le gouvernement gabonais a toujours prôné la bonne gouvernance dans ce domaine sur le fondement de la loi n°16/01 portant Code forestier (généralisation de l’aménagement forestier, généralisation de la certification forestière, d’interdiction d’exportation des grumes, de conservation de la biodiversité, de préservation des essences menacées d’extinction, de transformation poussée du bois localement, du respect de la traçabilité et des chaînes légales et durables d’approvisionnement mondiales du bois).
« Le gouvernement gabonais rejette donc ces accusations et la tentative maladroite des auteurs de l’enquête menée, visant à discréditer le Gabon à partir d’actes isolés qu’aurait commis un opérateur privé », a annoncé Guy Bertrand Mapangou, ajoutant que le gouvernement gabonais a ouvert sa propre enquête afin de mieux recouper ces allégations et se réserve le droit de poursuivre les auteurs de tous ces actes répréhensibles, dès que la lumière sera faite.
PE