Gabon: mise sur le marché du café d’Alanga.

Le ministre de l’Agriculture Biendi Maganga Moussavou, a présidé le lancement officiel de la commercialisation du Café Alanga 100% Robusta du Gabon, le 6 mai 2019, à Libreville, par le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), Luther Steeven Abouna Yangui.

Le Café d’Alanga, 100% Robusta du Gabon,  »made un Gabon », développé par la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) est desormais dans les circuits de distribution du groupe Ceca-Gadi et de la société de distribution du Gabon (Sodigab).

«La présente cérémonie est annonciatrice des jours meilleurs pour nos filières café-cacao et nous réitérons notre appel aux investisseurs étrangers et nationaux qui souhaitent prendre une part active au processus de relance des filières café et cacao dans notre pays. Nous avons le potentiel d’être un acteur majeur dans la production de café et de cacao de qualité et de très haute gamme», a expliqué Biendi Maganga Moussavou, avant de demander le soutien de la commercialisation de cette marque de fabrique gabonaise en développant davantage les plantations, en améliorant l’accès au foncier, en réhabilitant les anciennes plantations pour une meilleure production.  »C’est une opportunité de création d’emplois directs et indirects qui s’ouvrent dans cette filière qu’il faut encourager », a fait savoir le ministre.

Cette marque n’est pas seulement synonyme de saveurs remarquables et de haute qualité, mais elle est également synonyme de fierté nationale.

Le Café Alanga est commercialisé en 3 variantes (capsules, grain, moulu) qui procurent diverses sensations et saveurs. Il s’agit du « Mpari» (intense), « Odoussou» (Velouté), «Ambalaha» (Vigilence) et «Oyeri» (Éveil).

Selon le directeur général de la Caistab, Luther Steeven Abouna Yangui, ces trois déclinaisons ne relèvent pas du hasard. «Cette stratégie s’exprime non seulement par la détermination des prix, mais aussi par le choix de notre canal de distribution», a souligné le directeur général de la Caistab.

Mais la Caistab ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous souhaitons poursuivre des opérations d’entretien des parcelles, la production du matériel végétal performant pour assurer la densification des parcelles, la construction de séchoirs modernes supplémentaires, le renforcement des moyens logistiques pour améliorer la productivité. Nous ambitionnons installer une unité de transformation dans le Haut-Ogooué, la vulgarisation de la logique de transformation du café auprès des planteurs, mais également capter les investisseurs nationaux et internationaux pour la pérennisation du projet et les bailleurs de fonds pour la redynamisation de la filière», a espéré Luther Steeven Abouna Yangui.

Le représentant de la Banque africaine de développement au Gabon, Robert Masumbuko, a pour sa part mis en exergue la satisfaction de la Banque africaine. «La BAD est très heureuse d’avoir accompagné la Caistab avec un don de près de 500 millions de francs CFA pour la relance du café-cacao et de vivre aujourd’hui, le résultat en parti de ces efforts-là avec l’identification de tout ce que le Gabon peut faire sur cette chaîne de valeur. C’est une invitation à tous les acteurs de contribuer à cette relance ».

Après plusieurs années d’abandon, la Caistab a trouvé l’opportunité de relancer un secteur qui était en décrépitude. Et les perspectives pour cette entreprise semblent encourageantes.

Pamphil EBO

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