Le président de la confédération syndicale Dynamique unitaire (DU), a réclamé le 25 mai 2019, à Libreville, le départ de tout le gouvernement de Julien Nkoghé Békalé, après celui du vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, et du ministre en charge des Forêts, Guy Bertrand Mapangou.
Malgré le limogeage du vice-président de la République Pierre Claver Maganga Moussavou, et du ministre en charge des Forêts, Guy Bertrand Mapangou, et la suspension de dix hauts fonctionnaires et de deux agents de l’administration publique, Jean Rémy Yama, le président de Dynamique unitaire, a déclaré être resté sur sa faim.
Au regard selon lui, de l’ampleur du scandale, c’est tout le gouvernement et son Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé qui doivent s’en aller. « Conformément à l’article 33 de la Constitution de la République gabonaise qui dispose : “Les membres du gouvernement sont politiquement solidaires. Ils sont pénalement responsables des crimes et délits commis dans l’exercice de leurs fonctions”, face à ce vaste scandale de Kevazingogate, la confédération syndicale Dynamique unitaire exige la démission de tout le gouvernement de Julien Nkoghe Bekale », a déclaré Jean Remy Yama.
Pour lui, la disparition de 353 conteneurs de kevazingo, sous mains de justice au port d’Owendo, ne saurait se limiter au simple limogeage du vice-président de la République, du ministre de la Forêt, Guy Bertrand Mapangou, et à la suspension de quelques hauts fonctionnaires de l’administration publique.
Pour Jean Remy Yama, cette affaire a impliqué plus de gens que cela.
C’est en ce sens qu’il a demandé à la justice de traquer les commanditaires et les complices de ce trafic « jusque dans leurs derniers retranchements ».
«L’affaire Kevazingogate est un scandale d’Etat, un acte grave qui touche à la dignité de la République», a fait remarquer le président de Dynamique unitaire.
Pamphil EBO