S’il est un domaine où le Gabon peut le plus s’enorgueillir, c’est bien évidemment son dispositif environnemental. Déjà dans la capitale, nul besoin de parcourir des kilomètres comme certaines capitales africaines, pour contempler sa belle plage. Une nature bien faite qui place le pays en pole position en matière de préservation de l’environnement.
Le gouvernement gabonais a bien conscience de cet or vert. L’Agence Gabonaise de Tourisme (AGATOUR) a enregistré pour la seule année 2018, 200 000 entrées de touristes. À travers sa politique environnementale, l’Etat entend valoriser davantage les richesses naturelles du pays. En 2002, 13 parcs nationaux ont vu le jour. Ces parcs ne représentent qu’une partie infime de la richesse naturelle du pays.
Plus encore à faire découvrir. Et pourtant, ces 10 000 km2 des plans d’eaux, lacs et lagunes, 885 km de littoral et plus de 82 % du territoire occupée par la forêt tropicale ont encore besoin d’être découverts par le monde. Avec la volatilité des cours du pétrole, le Gabon veut se positionner comme une destination de référence en matière de tourisme durable. C’est l’ambition portée par le pilier « Gabon des services » du Plan Stratégique Gabon Émergent.
Un engagement écologique à l’international. Les ambitions dans ce sens se poursuivent d’autant plus que le pays a pris les rênes du Groupe des Négociateurs Africains lors de la COP25 tenue à Madrid. Le pays représenté à cet événement par Lee White, ministre des Eaux, des forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat, a plaidé pour une redéfinition des règles de fonctionnement des mécanismes des marchés du carbone.
Solange TAMO
