Gabon : une journaliste de « Libération » prise en flagrant délit de fake-news

Maria Malagardis, « spécialiste Afrique » pour Libération, le célèbre journal de gauche, a été contrainte de supprimer un énième tweet trompeur sur le Gabon.

En légende d’une vidéo montrant une maison inondée et des enfants prenant plaisir à nager dans une eau saumâtre, elle a écrit : « La vie quotidienne au #Gabon au moment du One Forest Summit qui démarre ce mercredi à #Libreville », prenant soin de mentionner le président Macron et Madame Zacharopoulou, sa ministre de la Francophonie, comme pour leur dévoiler une réalité de la vie gabonaise.

Prise sous le feu nourri de plusieurs critiques, dont celle du ministre gabonais de la Communication qui a invité la « spécialiste Afrique » de Libération à faire preuve d’honnêteté intellectuelle, la journaliste a nuitamment supprimé son tweet.

 

Si le Gabon n’est pas à l’abri des catastrophes naturelles (d’où l’importance du One Forest Summit – NDLR), il s’avère que la vidéo a été filmée au Mozambique, pays africain frappé par une terrible tempête depuis quelques jours.

Certaines sources affirment que la journaliste, qui ne s’est pas encombrée des bases de l’éthique journalistique pour vérifier sa source, a publié ce tweet à dessein. « Cette femme est une militante pro-opposition gabonaise, son journalisme a perdu toute crédibilité, si tant est qu’il en ait jamais eu ». Il faut dire que les articles sur le Gabon de Maria Malargadis sont tous frappés d’un biais et d’une légèreté stupéfiante.

Ce biais négatif sur le Gabon de la rédaction de Libération a pris de l’ampleur depuis le scandale des 3,5 millions d’euros que le journal Libération avait empochés pour un forum bidon à Libreville. Une tache que la plume de Maria Malargadis semble avoir été désignée pour effacer…en vain.

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