GABON : VERS UNE INDUSTRIALISATION DE LA PÊCHE

Le 26 janvier, il s’est tenu à Libreville, une rencontre entre le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga-Moussavou et l’ambassadrice, chef de la délégation de l’UE au Gabon, Rosario Bento Pais. C’était à l’occasion du 3e round de la négociation sur l’accord de pêche. Un partenariat au bout duquel le Gabon compte mieux contrôler et industrialiser le secteur de la pêche sur son territoire afin de concrétiser la diversification de son économie.

C’est dans le cadre du 3e et final round des négociations que le Gabon et l’Union européenne (UE), se sont rencontrés afin d’améliorer la réglementation du secteur pêche au Gabon. Depuis maintenant plusieurs années que le secteur pêche est exploité, le Gabon veut aujourd’hui non seulement plus de transparence en ce qui concerne l’exploitation de ses richesses halieutiques particulièrement la filière thon, mais aussi l’industrialiser. En effet, il était possible de pêcher dans les eaux du Gabon et de déclarer auprès des services compétents un taux différent de celui obtenu sur le terrain. Aussi, industrialiser le secteur permettra de produire et consommer local. Ainsi, le Gabon compte mieux encadrer la filière pêche et mettre en place une usine thonière qui permettra de créer de l’emploi.

« Nous attendons que la filière thonière nous permette de créer des emplois, de gagner des points importants de croissance dans notre produit intérieur brut. Cela passe par notre industrialisation, par l’augmentation de la qualité de notre logistique portuaire, la formation, plus de surveillance de nos eaux » a déclaré le ministre.

Un nouveau protocole prenant en compte les nouvelles attentes du Gabon pourrait donc être envisagé selon l’affirmation du ministre : « Le Gabon a la légitime ambition de faire profiter à ses citoyens et son économie de cet avantage stratégique, via un protocole plus équitable et qui générera croissance et emplois ». Ce nouveau protocole serait plus profitable au Gabon.

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