Guillaume Adjangoue-Lappel, le gouverneur de l’Estuaire a ouvert le 7 août 2019, les travaux de la commission provinciale de la carte scolaire. Une rencontre qui permettra aux experts de la question de découper de manière sectorielle et consensuelle l’ensemble des établissements scolaires de la province.
La carte scolaire vise une répartition équilibrée des établissements scolaires sur le territoire. Elle organise l’accueil rationnel des élèves selon l’importance quantitative des effectifs à scolariser dans une circonscription donnée. Elle garantit la fluidité du parcours des élèves entre l’école élémentaire, le collège et le lycée. Elle donne à un apprenant l’accès à une école, à un collège, ou à un lycée d’enseignement général, technologique le plus près possible de son lieu de résidence.
La présidente de la commission, par ailleurs directrice d’académie provinciale Eliane Pambou, a estimé que la carte scolaire n’est pas à prendre à la légère.
« La carte scolaire permet de définir de manière cohérente le découpage sectoriel de nos établissements, la prévention et la répartition rationnelle des apprenants, l’analyse de l’offre éducative en vue de faire des propositions d’ouverture ou d’extension des structures d’accueil dans ces différentes circonscriptions administratives de la province. Nous allons faire des ajustements au niveau des établissements de la province de l’Estuaire ».
L’objectif général de la commission de la carte scolaire est de permettre aux élèves d’effectuer tout leur parcours scolaire quasiment dans leur arrondissement.
« L’enjeu est de taille. Les élèves parfois sont affectés dans des lieux très éloignés. Il faut tout faire pour les ramener selon les lieux d’habitation. Et autre chose. Le nombre de salles de classes, le nombre de divisions pédagogiques doit permettre que les enfants puissent apprendre dans des conditions idoines».
Si le gouverneur a pour sa part affirmé que la carte scolaire met « en adéquation l’offre éducative à la demande en éducation », il n’en reste pas moins vrai que les effectifs seront un peu faussés dans l’Estuaire à cause notamment de la prolifération des établissements privés laïcs non reconnus d’utilité publique.
Pamphil EBO
