Alors que les choses semblent s’améliorer à l’antenne du Service d’aide médicale d’urgence (SAMU) social de Port-Gentil, à Libreville, les agents de cette structure de soin d’urgence continuent à broyer du noir en raison de leurs salaires impayés depuis plus d’une année.
L’antenne du Service d’aide médicale d’urgence (SAMU) social de Port-Gentil (Ogooué-Maritime) a repris les activités après plusieurs mois d’inactivités, a constaté un journaliste du quotidien »L’Union ». Même si aucune communication officielle n’a été faite dans ce sens, on constate que les activités ont repris au sein du siège basé sur la route de l’aéroport, dans le premier arrondissement. Parmi les raisons évoquées imputables l’inactivité constaté dans cette structure, on note entre autres, la rupture d’approvisionnement en produits médicamenteux et plusieurs mois d’arriérés de salaires.
»L’Etat a fait un effort considérable via une subvention qu’il nous a octroyée pour redonner au Samu social de Port-Gentil la capacité de reprendre ses activités et d’apporter le soulagement qu’il faut à la population, au risque d’enregistrer beaucoup de problèmes du point de vue sanitaire » a souligné le Dr Armand Roko, nouveau responsable de la structure de Port-Gentil.
Si la situation semble un peu s’améliorer à Port-Gentil, même si on constate que beaucoup d’agents ont vu leur contrat de travail se rompre »abusivement », à Libreville, on pourrait dire que les agents vivent l’enfer. Ils comptabilisent 13 mois d’arriérés de salaire. Malgré cet état fait, le coordonnateur général le Dr Wenceslas Yaba affiche un mutisme qui exacerbe les agents. Pire, selon certains témoignages, le coordonnateur général lance des enquêtes sur certains agents. » J ai été interpellé dans le cadre d une enquête ouverte contre le SAMU social, avec deux autres agents. Cette interpellation avait sûrement pour but de nous intimider, ça n a pas marché car nous avons tous nos documents », nous a révélé aujourd’hui un ancien assistant de vie qui a voulu garder l’anonymat.
Notons que le 21 mai dernier, les agents du SAMU de Libreville ont effectué un mouvement d’humeur. Le même jour, il était aussi prévu que le coordonnateur général le Dr Wenceslas Yaba anime une conférence de presse. Depuis lors, aucune communication n’a été faite. L’affaire est donc à suivre.
Maxime OWONO
