Lee White songe à exploiter le kevazingo de manière durable

Quelques heures  après sa prestation de serment et son premier Conseil des ministres, Lee White, le nouveau ministre gabonais des Forêts, des océans, de l’environnement et du changement climatique, songe à exploiter le kévazingo de manière durable.
 
Sur sa  page Facebook  personnelle, Lee white s’étend, avec images et commentaires à l’appui sur sa première journée depuis sa nomination. Le jeudi 13 juin 2019, sur sa page, il a déclaré sa fierté d’être un Gabonais qui va se mettre au service de ses compatriotes. « C’était un moment fier de prêter serment de devenir ministre gabonais des forêts, des Océans, de l’environnement et du changement climatique ».
Il a avoué se sentir à l’aise dans son nouveau costume de ministre dans un domaine qu’il maîtrise parfaitement. « Ça fait 30 ans que je marche dans la forêt gabonaise, ça fait presque 10 ans que je suis en charge de l’Agence nationale des parcs nationaux»,
a dévoilé Lee White.  
Il a confirmé l’idée selon laquelle le choix sur sa personne serait plus en rapport avec sa technicité plutôt que sa connaissance politique.
Il a dit être prêt à  relever l’un de ses challenges qui consiste à remettre le ministère sur de bons rails avec efficacité et probité. «On a tous suivi l’affaire de Kévazingo donc je pense qu’il faut quelqu’un de technique qui connaît bien la forêt, la mer. Et, ma tâche, c’est de restructurer un petit peu le ministère, de mettre le ministère sur la bonne voie», a assuré Lee White qui entend par ailleurs «revaloriser le Kévazingo».
Pour lui, la solution n’est pas l’interdiction de  l’exploitation de cette essence. « Ce n’est pas comme ça qu’on va développer le Gabon. Pensons à une exploitation durable » du kévazingo. Il songe lever la mesure d’interdiction qui frappe cette essence.
 
Face aux soupçons de trafics en tous genres qui ont cours au sein de son département ministériel, il entend «corriger rapidement le tir avec les techniciens du ministère ».
Lee White prévoit «se focaliser sur les dossiers qui sont plus compliqué, peut-être plus importants à long terme», tel que le dossier changement climatique « plus difficile à régler que la gestion de la forêt».


Une quatrième présence  depuis 2002 dont la première remonte lors de la présentation de la version projet des parcs nationaux  sous Omar Bongo Ondimba, un souvenir  encore vivace dans sa mémoire. «Dans la salle où on a prêté serment, il y avait le portrait d’Omar Bongo, c’était comme s’il me regardait droit dans les yeux. C’était pour moi une grande émotion, c’est une grande responsabilité. Même les ministres qui étaient déjà là, tremblent un peu avec l’émotion et la responsabilité. Donc ça m’a marqué très fort».
Rhona Charline M’WENKONDET

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