Selon les chiffres du directeur général de la circulation routière, Alex Minto’o, le nombre d’accidents en 2018 se chiffre à 1311. En 2017, il y a eu 1391 accidents.
80 accidents de la route en moins entre 2017 et 2018. Paradoxalement, la même étude montre que le nombre de victimes de la route a progressivement augmenté. En 2017, on comptabilisait 213 victimes d’accidents alors qu’en 2018, il se chiffre à 384. Cette étude a pris en compte l’ensemble des provinces du Gabon, à l’exception de l’Ogooué-Maritime et de la Nyanga.
Une situation qui pousse à augmenter la fréquence des campagnes de sensibilisation et de répression. « Les résultats de l’année 2018, nous ont révélé que même si le nombre d’accidents s’est réduit, le nombre de blessés et de tués augmente dangereusement. Une situation qui démontre que la prévention, à travers la sensibilisation ne suffiront pas à réduire le nombre d’accidents sur la voie publique. Par conséquent, la répression apparaît comme seul moyen afin de renverser les tendances. A ce titre, la Dgsr compte désormais augmenter la fréquence des campagnes de répression des infractions au code de la route », a révélé le directeur général de la circulation routière, Alex Minto’o.
Si le nombre de victimes a augmenté, c’est parce que les chocs des accidents sont plus violents. « Cette situation peut s’expliquer par la violence des accidents de la circulation routière dus principalement à l’excès de vitesse et à l’alcool au volant », pense Alex Minto’o.
Maxime OWONO
