Nicole Asselé et Liliane Ngari à la tête d’une manifestation illégale chez Ali Bongo

Anciennes directrices de la caisse nationale de sécurité sociale et du conseil gabonais des chargeurs, les deux femmes étaient accompagnées de leurs pères respectifs, la manifestation dont plusieurs vidéos amateures ont circulé toute la journée du 24 juillet consistait selon certains médias à revendiquer des meilleures positions dans la haute administration publique, et à s’indigner de leurs récents limogeages.

Du jamais-vu de mémoire de Gabonais, des parents du chef de l’état qui viennent se plaindre de la qualité de leurs nominations.

Liliane Ngari l’ancienne directrice générale du Conseil Gabonais des Chargeurs, a vu les missions de son institution être reversées au ministère des transports sa tutelle.

« Sous Liliane Ngari le CGC a connu ses pires années, gestion médiocres des revenus, embauche de complaisance, licenciement au mépris des lois des délégués du personnel » malgré ce bilan catastrophique qui lui aurait valu au mieux une commission d’enquête parlementaire, l’épouse du ministre de la fonction publique de l’époque à été promue au poste prestigieux de secrétaire du ministère du Pétrole.

Il y a moins d’une semaine Nicole Assélé émargeait à la téte de la CNSS l’organisme de gestion des caisse de retraites, ayant hérité d’une situation certes calamiteuse léguée par ses prédécesseurs Yalanzele, Lassegue, dont aucun n’a jamais eu à répondre de sa gestion, Nicole Assélé n’aura pas su relever CNSS qui accuse un déficit énorme, et subit des tensions de trésorerie dont seul un audit qu’on imagine déjà scandaleux pourra dresser les contours.

En janvier 2019, a la tête d’un commando composé des membres de sa famille, Nicole Assélé, va investir le studio de Radio « Génération nouvelle », emportant tout le matériel de diffusion, cette opération visait à s’inscrire en faux contre le général Assélé son père qui accusait certains membres de la présidence de la République de l’empêcher de voir le Président Ali Bongo.

Des faits que Nicole Assélé, cheffe du commando de circonstance avait la main sur le coeur réfuté , suggérant que son père, sénile, était victime de manipulation.

Alors qui aujourd’hui Manipule Nicole Assélé, qui l’instruit de livrer ce spectacle affligeant au Gabon tout entier, et comment ne pas faire un lien direct entre cette descente inadmissible et son récent limogeage de la tête de la CNSS ? Celle qui pourtant vient d’atterrir à la tête de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers, (SGEPP) avait-elle cru que la CNSS lui était destinée ad vitae eternaem?

La nouvelle directrice de la SGEPP, n’avait-elle donc pas à faire à son bureau en cette matinée du mois de juillet qu’à improviser des réunions de familles sur un trottoir? L’instance de nomination, et les agents de la SGEPP apprécieront la gestion des priorités de leur nouvelle dirigeante.

L’opinion publique peut légitimement se poser la question de savoir si les membres de la famille du président de la République ont des droits divins qui justifient que des haut cadres de la république abandonnent leurs postes pour régler des problèmes privés, ou réclamer des privilèges.

Cette attitude devrait aussi interpeller les instances de nomination sur la moralité des uns et des autres, et l’impérieuse nécessité de traduire en acte l’égalité des chances.

Le gouvernement est appelé à se prononcer sur cet acte qui ne constitue rien d’autre qu’une atteinte à la sûreté de l’état.

En effet, des individus fussent-ils les parents du chef de l’état ont tenté par la force de s’introduire chez ce dernier.
Par ailleurs, Mesdames Liliane Ngari et Nicole Assélé en meneuse de troupes peuvent-elles représenter l’état dans leurs fonctions actuelles sans altérer l’objet des missions à elles confiées ? Là aussi le gouvernement est attendu pour prendre les sanctions qui s’imposent au risque de faire le nid à ce qui semble être un vaste complot contre la première institution du pays.

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