GOC/SOGARA: Les rumeurs relayés par la presse ne relèvent pas du cahier de charges du FMI.

Houangni Ambouroue, le ministre gabonais du Pétrole, a publié un communiqué daté du 02 mai 2019, dans lequel il dément les rumeurs selon lesquels le FMI aurait donné au gouvernement des injonctions de liquider la société nationale des hydrocarbures ( GOC) et la société gabonaise de raffinage (SOGARA) Nous publions ci-après le communiqué in extenso :

Une mission du Fonds monétaire international (FMI), partenaire stratégique du
Gabon, vient de séjourner dans notre pays dans le cadre des visites régulières relatives
à l’accord de partenariat économique entre cet organisme financier international et
notre pays.


Il ressort des entretiens avec les plus hautes autorités et de l’échange que j’ai eu
avec cette délégation, en ma qualité de ministre du Pétrole, du Gaz et des
Hydrocarbures, que le FMI apprécie et salue les réformes structurelles engagées
par le gouvernement et notamment dans notre département.


Aussi, il n’a point été question pour le FMI de donner une quelconque injonction au
Gouvernement gabonais de liquider la compagnie nationale des Hydrocarbures, la
Gabon Oil Company (GOC) ou la Société gabonaise de raffinage (SOGARA).
Il convient de rappeler à toutes fins utiles que le FMI n’a pas vocation à se substituer
à un État mais à accompagner les États au développement inclusif par les politiques
publiques porteuses de croissance.


Par conséquent, les rumeurs relayées sur une supposée liquidation de la GOC et de
la SOGARA ne relèvent pas du cahier de charges du FMI. Autrement dit, ces
allégations constituent tout simplement de l’intox relayée sur les réseaux sociaux.


A cet effet, le ministère du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, invite certains
médias à la conscience professionnelle, l’éthique et la déontologie dans le traitement
de certaines informations stratégiques et souveraines pour l’État.


M. Pascal Houangni Ambouroue
Ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures

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