Sept mois après sa nomination le 12 janvier 2019, le Premier ministre Julien Nkoghé Békalé, peut se targuer d’avoir apporté sa méthode de travail particulière, basée notamment sur les descentes sur le terrain et une communication en nette amélioration sur ce que le gouvernement entreprend sur le terrain.
Les Gabonais savent mieux que par le passé ce que le gouvernement fait pour eux et pour les générations futures. L’époque où il y avait un véritable mur de silence entre les gouvernants et les autres composantes de la population, semble presque révolue.
Au cours de l’émission « Magazine bilan d’étape du Premier ministre, chef du gouvernement » diffusée vendredi 2 août 2019, sur Gabon Télévision, tout ou presque a été dit sur la méthode, pour l’instant efficace de Julien Nkoghé Békalé.
Mettant en pratique la théorie de la proximité, il est allé lui-même lancer à Moanda, les travaux de construction d’une cité de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), avant de faire d’une pierre deux coups dans la ville du manganèse en lançant les travaux réfection des voiries de plusieurs artères.
A Libreville, il a également imprimé son pragmatisme en soulageant les peines des populations à travers les travaux de réhabilitation de plusieurs voiries. Ces travaux qui se poursuivent ont désengorgé tout un pan du réseau routier de la capitale. Julien Nkoghé Békalé a ramené le sourire aux lèvres de milliers de Librevillois qui étaient depuis plusieurs années désemparées par l’état catastrophique de la route donnant accès à leurs domiciles. « La population d’ici était mécontente. On a enduré le piteux état de cette route depuis. Et tout s’est aggravé ces jours-ci », a témoigné un habitant heureux de voir le Premier ministre venir lui-même observer la remise à neuf d’une artère complètement délabrée de son quartier.
Le Premier ministre a également écrit ses lettres de noblesse par ses visites inopinées dans les différents marchés de la capitale, notamment en mars 2019, afin de s’imprégner des conditions dans lesquelles les Gabonais se nourrissent et celles qui favorisent la prolifération des marchés anarchiques.
Il s’est montré attentif à la revendication d’une commerçante gabonaise pestant contre l’insécurité qui sévit aux environs des marchés au moment où les revendeuses emmènent leurs marchandises. « On ne peut pas passer ici ni à 5 heures ni à 23 heures. On nous demande de payer des boxes à 100.000 francs CFA par mois. Nous n’avons même pas le revenu de 100.000 francs CFA par mois. Qu’on nous laisse payer les boxes à 15.000 francs CFA par mois. Qu’on ouvre une place particulière dans les marchés pour les jeunes filles gabonaises ».
La proximité du gouvernement avec la nation toute entière s’est également démontrée lorsque le Premier ministre a couru au chevet des populations sinistrées à la suite de pluies torrentielles qui avaient dégradé leurs habitations et leurs biens, notamment celles du quartier Belle-Vue. « Nous sommes venus exprimer toute notre compassion et notre solidarité, la solidarité du gouvernement, la solidarité de la République à ses compatriotes sinistrés. Cette tornade a entraîné les dégâts que je viens de constater et dans la plupart des quartiers de Libreville. Je voudrais déjà dire aux compatriotes des autres quartiers que je n’ai pas pu visiter, toutes nos pensées, toutes les pensées du gouvernement vont vers ces compatriotes ».
Il a également effectué plusieurs déplacements dans les structures sanitaires du pays, discuté avec les partenaires de l’éducation pour désamorcer les manifestations de rue des élèves et bien d’autres comme le déjeuner de presse en vue d’expliquer les activités gouvernementales. Pour tout dire, le Premier ministre s’arrêtera-t-il en si bon chemin ?
Pamphil EBO