C’est muni du nouveau cadre légal offert par le récent code des hydrocarbures qui a été promulgué en juillet 2019 que Vincent de Paul Massassa, le Ministre des Hydrocarbures, accompagné de plusieurs techniciens de son ministère se trouvent à Houston aux Etats-Unis, où ils vont promouvoir la mise en enchères de 35 blocs pétroliers dans le cadre du 12e appel d’offre international.
Le 12e appel d’offre international avait démarré en avril 2019, avec le handicap d’un code des hydrocarbures peu attractif au niveau fiscal, cause d’un certain nombre de réticences de la part des investisseurs internationaux.
Ces réticences ont été levées par le nouveau code des hydrocarbures jugé dorénavant plus attractif pour les opérateurs. C’est dans cette perspective que la clôture des offres de la mise en enchères de ces 35 blocs pétroliers en eau profonde a été reportée en avril 2020.
Le Gabon a subi de plein fouet les conséquences de la crise liée à la chute des prix du baril entre 2014 et 2015. Cependant, les perspectives sont bonnes. Les experts observent une nette augmentation de la production qui semble s’être stabilisée à 200 000 barils/jour alors que le gouvernement ambitionne une production à 300 000 barils/jour entre 2020 et 2022.
L’exploration en eau profonde est une nouveauté dans le secteur pétrolier Gabonais, qui ne manque pas de ressources, si l’on a pour preuve la signature de deux contrats de production avec le géant Petronas, une première après cinq (5) années. Les recettes liées à l’acquisition de ces 35 blocs ne seront perceptibles que dans plusieurs années, en fonction de la durée de l’exploration qui peut prendre plus de 10 conformément aux nouvelles dispositions.
Toutefois, c’est tout le secteur qui attend avec impatience l’épilogue de cet appel d’offres et surtout les perspectives d’emploi qu’il ouvre.
