IDE: Pratique diplomatique peu conventionnelle à l’encontre de l’Afrique du Sud 

C’est par le biais d’un mémo directement envoyé au Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, que certains pays occidentaux ont tenu à exprimé leurs préoccupations concernant les investissements directs étrangers (IDE).  

Tandis qu’une enquête anti-corruption est menée au niveau gouvernemental, les principaux partenaires économiques du pays que sont l’Allemagne, les USA, la Suisse, les Pays Bas et le Royaume-Uni, s’inquiètent des répercussions que pourrait avoir cette enquête sur les IDE en cas d’impunité des personnes condamnées. Et pour cause, ces pays fournissent 59% du total des IDE que reçoit l’Afrique du Sud.

Autre préoccupation évoquée, porte sur les changements politiques consécutifs dans des secteurs clés comme les mines (énergies fossiles) ou la propriété intellectuelle.

Quelle qu’ait été la volonté première de ces pays, cette maladresse diplomatique n’a pas été appréciée par les diplomates sud-africains, comme en témoigne la rencontre entre les ambassadeurs de ces pays et le Ministre en charge des Relations internationales qui devrait se tenir dans les prochains jours.

Depuis son élection en 2018, le président Cyril Ramaphosa, s’était engagé à augmenter de manière significative la part des IDE portant celle-ci a 100 milliards $, toutefois pour tenir cet engagement , le président devra apaiser les doutes et interrogations des partenaires économiques du pays.

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