Nommé à la faveur du Conseil des ministres du 02 octobre 2020, le nouveau directeur général des impôts vient d’obtenir après plusieurs semaines de négociations une trêve entre l’intersyndicale des agents et l’administration qu’il dirige.
La signature aurait eu lieu ce mardi 26 janvier entre les deux parties. L’intersyndicale s’engage à privilégier le dialogue en lieu et place de la grève pour les 3 prochaines années. Les grèves dans les régies financières font l’effet d’un serpent qui se mord la queue. Ces grèves à répétition auraient fait perdre à l’Etat près de 15 milliards de recette journalière.
Il était donc important pour Gabin Otha de ramener la sérénité dans les équipes afin que celles-ci puissent remplir les missions à elles assignées par les plus hautes autorités gabonaises.
C’est d’ailleurs la réussite de ces missions qui justifient les primes et autres souvent à l’origine des grèves. Dans ce domaine le ministère de l’Economie aura aussi sa partition jouer, selon certaines indiscrétions le budget des primes serait plombé par l’ajout intempestifs des bénéficiaires au niveau du secrétariat générale, une situation maintes fois dénoncée par les agents des régies financières eux-mêmes.
Le rôle capitale des impôts dans le budget de l’Etat ne fait l’objet d’aucune discussion. Au 3e trimestre 2020 le niveau de collecte des impôts s’élevait à 847,2 milliards de FCFA, soit 73% de réalisation par rapport aux prévisions de la loi de finances de l’année 2020.
En plus de la pandémie sanitaire, Gabin Otha et ses équipes devront faire face à l’incivisme fiscal qui prend de l’ampleur au Gabon. Une situation inadmissible à laquelle la nouvelle direction des impôts entend mettre fin. C’est le sens du communiqué de presse du 8 décembre 2020 qui appelle les contribuables à honorer leurs engagements.
