Jean Ping et l’opposition gabonaise moqués par le clan Melenchon. C’est en substance ce que l’on peut retenir de l’interview accordée au journal La loupe, par Patrice Finel, conseiller Afrique du parti politique « La France Insoumise » présidé par Jean Luc Melenchon. Selon lui, les partis politiques gabonais de l’opposition sont à la fois atones, marginalisés et incapables de s’unir.
Un coup dur pour l’opposition gabonaise avec pour leader Jean Ping, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016. Pour le Conseiller Afrique de Melenchon, l’opposition gabonaise serait Has been. Jusqu’ici, la France insoumise était le principal soutien à l’étranger du leader de la Coalition pour la Nouvelle République, cette sortie médiatique est un véritable coup de massue pour les opposants gabonais.
Alors que l’élection 2023, arrive à grande pompe, la question d’un candidat de l’opposition capable de challenger le parti au pouvoir se pose de plus en plus. La récente rencontre entre Jean Ping et Louis Gaston Mayila, chantre de la réconciliation nationale avait été fortement critiquée par l’opinion publique, le « principal » contact du « carnet d’adresse » de Jean Ping vient remettre de l’huile sur le feu.
A bientôt 80 ans, il serait peut-être plus sage pour le leader de l’opposition de penser à une retraite politique, et permettre à la jeune garde de l’opposition de s’émanciper. A l’exemple de Zacharie Myboto, qui annonçait il y a quelques semaines, son retrait de la scène politique à la faveur de la jeune génération. Une sortie saluée par les acteurs et observateurs de la vie politique gabonaise.
Freddy MOUSSOUNDA