La jeunesse c’est le monde de demain. De ce fait, la sensibilisation sur les droits de la femme commence avec les lycéennes. A cet effet, à l’occasion de la journée de la femme célébrée le 8 mars prochain, la Première dame, Sylvia Bongo Ondimba à rencontré ce vendredi 6 mars 2020, les lycéens du Lycée d’Etat de l’Estuaire, Paul Indjendjet Gondjout.
« La femme le sexe faible », « la femme est celle qui s’occupe de la maison » ou encore « tel ou tel métier serait réservé aux hommes », des phrases qui sont très courantes. Le thème choisi pour la journée internationale de la femme, « Génération Égalité », remet en question ces idéologies. C’est tout l’essence du message porté par la première dame à l’occasion de cet évènement. « Souvent quand on parle de cette journée, les garçons pensent que ce sont des histoires qui ne les regardent pas. Ce sont des histoires de filles… Et pourtant cela nous concerne tous. Pourquoi ? Parce que l’égalité, dans sa forme la plus simple, c’est le respect de l’autre et de ses choix. Donc l’égalité, c’est aussi aussi refuser les identités qui nous sont imposées par la société lorsque celles-ci ne nous conviennent pas ».
A cœur ouvert, la première dame, accompagnée de d’autres femmes leaders de la société, a discuté avec les jeunes lycéennes mais aussi lycéens, dans le cadre d’un panel. La drogue, la cybercriminalité et les grossesses en milieu scolaire. Sur ce dernier point, Sylvia Bongo Ondimba s’est laissée ouverte aux propositions des lycéens eux- mêmes pour éradiquer le phénomène. Les lycéens ont recommandé la responsabilité des autorités et aussi des parents. Présente à la cérémonie, la ministre de la Promotion et de l’Intégration de la Femme au développement, en charge des violences faites aux femmes, Prisca Koho Épouse Nlend, a reconnu le manque de continuité dans la communication relative à ce sujet. Elle a cependant recommandé aux lycéens de se rapprocher au plus du personnel enseignant, afin de confier leurs préoccupations.
De plus, pour mieux faire passer le message que ce soit en ce qui concerne le droit de la femme, les grossesses précoces ou tout autre fléau qui mine la jeunesse, il faut adapter le discours aux réalités de la jeunesse. Il convient aussi de mettre à profit les réseaux sociaux pour atteindre ces objectifs.
Solange TAMO