Le Gabon à l’instar de la communauté internationale célèbre ce 19 juin 2023 la journée mondiale de la drépanocytose. Une occasion d’informer sur cette maladie génétique du sang mais surtout de sensibiliser le public sur l’importance et la nécessité de se faire dépister.
Peu connue du grand public, la drépanocytose est pourtant la maladie génétique la plus fréquente dans le monde. À l’origine, la maladie touchait principalement le continent africain considéré comme l’un des foyers originels de la pathologie. Mais avec les mouvements migratoires, tous les pays sont aujourd’hui touchés par le fléau.
Pour cette édition, au Gabon l’accent est mis sur le dépistage, la nécessité de connaître son statut afin de prendre de meilleures décisions pour soi et pour les autres.
En effet, la drépanocytose est une maladie génétique qui peut avoir des conséquences graves sur la santé. Le dépistage précoce de cette maladie peut faire toute la différence car permet non seulement de détecter la drépanocytose dès les premiers stades mais aussi avoir une prise en charge adaptée et préventive.
Elle se manifeste par trois symptômes principaux : l’anémie, les crises douloureuses, qui peuvent toucher différents organes, une moindre résistance à certaines infections.
« Aujourd’hui, nous célébrons la journée mondiale de la drépanocytose, une occasion importante pour sensibiliser, éduquer et soutenir les personnes atteintes de cette maladie génétique. En tant que Centre Hospitalier Universitaire engagé dans la lutte contre la drépanocytose, nous voulons partager des informations essentielles et apporter notre soutien à tous ceux qui sont touchés » peut-on lire sur la page de Facebook du Centre hospitalier universitaire de Libreville.
Au Gabon, les porteurs du gène de la drépanocytose et les malades drépanocytaires représentent 25% de la population. Maladie héréditaire, plusieurs fondations en font un cheval de bataille, afin de lutter contre cette pandémie.
Par ailleurs la recherche avance sur de nouveaux traitements, mais la drépanocytose reste pour le moment incurable. Il est toutefois possible de soulager les douleurs en période de crise, de prévenir et de prendre en charge les complications.
Raïssa M